La filière de l’éolien

Le secteur éolien s’est fortement développé partout à travers le monde. Que ce soit en Allemagne ou au Danemark ou encore au Portugal, le marché de l’éolien est en pleine croissance et offre de nombreuses opportunités à toute entreprise ayant des compétences dans ce domaine.
Au niveau de la Région wallonne, de nombreuses entreprises sont déjà présentes dans ce secteur, notamment au niveau de la sous-traitance de la fabrication de composants, de l’exploitation, de la maintenance…

TAILLE : DE MOINS DE 1 KW À PLUS DE 3 MW…

Sur base de la puissance de l’éolienne, il est possible d’établir la classification suivante :

  • Micro (0 – 1 kW) : En général pour couvrir des besoins très limités et sites isolés (par exemple, des sites de pèche, des bateaux, des caravanes).
  • Mini (1 – 10 kW) : Essentiellement pour recharger des batteries sur des sites isolés du réseau, les plus puissantes peuvent servir pour l’alimentation domestique hors du réseau (maisons isolées).
  • Midi-éolien (10 – 100 kW) : Elles balayent un spectre assez large allant de rotors de 3 à 10 m de diamètre. C’est typiquement le genre d’éoliennes proposées pour les particuliers.
  • Petite commerciale (100 – 1000 kW) : Elles sont typiquement conçues pour les petites entreprises, les fermes, … mais il existe très peu de modèles produits dans cette gamme.
  • Moyenne commerciale (1000 – 3000 kW) : Elles sont typiquement utilisées pour les applications commerciales dans des fermes, des usines, des entreprises voire des petits parcs éoliens.
  • Grande commerciale (3000 – … kW) : Ce sont les éoliennes que l’on trouve dans les parcs éoliens modernes, ce sont aussi les plus efficaces.

Plus simplement, l’on retiendra :

  • Petit éolien = quelques kW
  • Moyen éolien = une (quelques) centaine(s) de kW
  • Grand éolien = un (quelques) millier(s) de kW

SITUATION : ONSHORE OU OFFSHORE

Le terme anglais « offshore », utilisé pour les éoliennes offshore installées en mer, signifie littéralement « hors côtes », par opposition aux éoliennes terrestres ou « onshore ». Bien que les éoliennes offshore fonctionnent selon le même principe que les modèles terrestres traditionnels, une série de différences notables subsistent :

Onshore

  • Productible : variable (vent plus faible et moins constant : 2250 heures efficaces annuelles).
  • Développement & maintenance : Plus grande facilité de déplacement, de construction, d’installation et d’entretien.
  • Raccordement au réseau haute tension : court (10 à 12 km)
  • Production électrique : vente de la production électrique au prix du marché.

Offshore

  • Productible : plus élevé et constant (vent plus régulier : 3300 heures annuelles).
  • Développement & maintenance : Contraintes mécaniques et techniques beaucoup plus lourdes, difficultés d’acheminement du matériel et de sa pose plus grandes.
  • Raccordement au réseau haute tension : long (plus de 35 km).
  • Production électrique : par un système de tolérance dans les écarts de production, le tarif de rachat de l’électricité Offshore est supérieur à celui de l’Onshore.

Notons que la combinaison de ces éléments rend difficile une analyse comparative de la rentabilité de l’onshore et de l’offshore. Néanmoins, le développement conjoint de l’on- et de l’offshore s’inscrit dans un contexte général de mix énergétique nécessaire et encouragé par l’ensemble des Régions et le fédéral. Il s’agit d’atteindre les objectifs et engagements européens en matière de production renouvelable et de réduction des gaz à effet de serre.

AXE : HORIZONTAL OU VERTICAL

Parmi les technologies de l’éolien, l’on distingue typiquement les éoliennes dites à axe horizontal de celles à axe vertical :

  • HAWT (Horizontal Axis Wind Turbine / Eoliennes à axe horizontal) : l’axe de rotation supportant les pales est horizontal. Les pales tournent dans un plan vertical. La majorité des éoliennes commerciales font partie de cette catégorie. Le rendement de ces éoliennes est supérieur à celui des éoliennes à axe vertical.
  • VAWT (Vertical Axis Wind Turbine / Eoliennes à axe vertical) : l’axe de rotation supportant les pales est vertical. Ces éoliennes sont toujours bien positionnées par rapport au vent, et ne nécessitent dès lors pas de système d’orientation par rapport à la direction de celui-ci. Elles produisent moins d’énergie, mais sont résistantes aux turbulences. Les éoliennes à axe vertical sont particulièrement intéressantes pour des applications de petites voire de moyennes puissances.

Devenir membre

Envie de faire partie des acteurs ?

Être membre du Portail ReWaN, c’est avant tout être un acteur référencé, mais c’est aussi suivre des actualités, des événements ou des newsletters !